Un article exceptionnellement long pour la relance des sondages FÉLICIA – disponibles ici https://federation-felicia.org/…/relance-sondages-felicia/ – du fait de la nécessité d’obtenir rapidement davantage de réponses.
L’actualité du 21 septembre illustre ce besoin : allons-nous laisser dire qu’il y a “quasiment 100% d’acceptation” des motifs 1-2-3, alors que nous avons vu passer de nombreux témoignages de refus sur les réseaux sociaux ? (Réponse de la DGESCO à Mme Blin). Allons nous laisser l’administration française nous dire qu’elle ignorait certaines situations de terrain, qu’elles n’ont aucune remontée de ces situations de la part des académies régionales ? (Rdv de la DGESCO avec UNIE).
Nous avons besoin d’illustrer la réalité des injustices que nous subissons. L’administration refuse de voir le vécu individuel des familles, nous devons donc leur fournir des chiffres précis et construits, pour démontrer qu’il ne s’agit en aucune manière de cas particuliers, d’exceptions, mais bien de problématiques d’ampleur.
Comme vous le savez, deux sondages sont actuellement en cours : le sondage sur les contrôles, et la grande enquête sur les demandes d’autorisations.
Celui sur les contrôles 2021/2022 arrivera bientôt à terme. Le premier du genre, initié l’an dernier, avait reçu plus de 2.500 réponses, et avait permis de réaliser une étude révélant, notamment, des situations arbitraires entre académies (étude dispo ICI ).Cette année, nous manquons vraiment de réponses. Nous avons à cœur de dépeindre une vision claire et précise du déroulé des contrôles 2021/2022, et de trouver l’énergie pour relancer à nouveau ce sondage pour les contrôles 2022/2023 à venir, après la mise en application de la nouvelle loi. Ceci nous permettra des comparatifs très instructifs avec les résultats de l’an passé.
La grande enquête sur les demandes d’autorisation, permettra de mettre en évidence, avec précision, les inégalités selon les académies et les motifs, et de prouver les discriminations. Les analyses qui en découleront pourront être utilisées par les avocats des familles lors des RAPO ou de la saisine des tribunaux administratifs. Or, à ce jour, sur une population de près de 70.000 enfants en IEF, il nous manque environ mille réponses pour affirmer qu’elle est représentative.
2/ Nous avons hésité à vous communiquer le nombre de réponses à l’enquête par académie. Sachez que pour quelques académies, pourtant importantes, nous avons parfois reçu moins d’une vingtaine de réponses ! Après de nombreuses discussions et, d’un commun accord, nous avons choisi de nous abstenir de nommer ces académies pour le moment, afin d’éviter de fausser les résultats ou de stigmatiser / décourager les familles de celles-ci. Aujourd’hui, il nous semble indispensable de lancer cet appel : si nous avons trop peu de données sur votre académie, il nous sera impossible de donner ces éléments à vos avocats d’aujourd’hui et de demain, ni d’établir une analyse fine sur ces académies. Il est évident que nous aurons aussi du mal à prouver les disparités ou discriminations, ce qui serait dramatique pour les familles et surtout, pour les enfants pour qui nous nous battons chaque jour.
Leur témoignage est capital, ils doivent faire partie des statistiques.
Nous savons que vous avez déjà participé à d’autres enquêtes, que cela vous a déjà pris du temps. Mais chaque sondage a son importance. Les études rapides ont permis de dresser un premier tableau de la situation, les plus fines permettront des extractions encore plus précises et ciblées.
Nous rappelons que les résultats des sondages sont mis à la disposition des familles, de leurs avocats, des collectifs, des élus, et de toutes les associations nationales pour défendre l’IEF et nos méthodes éducatives, pour faire état de situations spécifiques selon les secteurs. Ils pourront être utilisés pour les recours au fond, et faire pencher la balance des jurisprudences.
Merci d’avance pour votre participation ! Agissons tous ensemble pour préserver notre Liberté !